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Le récit de la journée

Centrafrique : les violences ont fait au moins 300 morts

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Après le déclenchement jeudi de l'opération militaire française, des troupes sont en route vers Bangui. Objectif : mettre fin au chaos qui touche le pays, notamment la capitale.
Une patrouille de l'armée française à Bangui, en Centrafrique, le 6 décembre 2013. (Photo Emmanuel Braun. Reuters)
publié le 6 décembre 2013 à 12h03
(mis à jour le 6 décembre 2013 à 23h02)

L’essentiel

 L'armée française a lancé ce vendredi l'opération «Sangaris» en Centrafrique avec un renforcement dans un premier temps des patrouilles dans Bangui et le survol de Rafale. La capitale vit dans la psychose de nouvelles tueries, après les massacres de la veille veille. Selon plusieurs témoins, les exactions se poursuivent.

• Le président de la République François Hollande a annoncé que les effectifs militaires français, 650 soldats actuellement, seront «doublés d'ici quelques jours, pour ne pas dire quelques heures». 350 hommes sont en route depuis le Cameroun.

• Médecins sans frontières a recensé dans un hôpital de Bangui 92 morts et 155 blessés en deux jours.

23 heures. Washington a salué le «leadership» de l'armée française en Centrafrique, où elle vient de renforcer la force panafricaine pour tenter de rétablir la sécurité dans le pays, en proie à l'anarchie et