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Nucléaire : Areva envisage son retrait du Niger

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Le numéro 1 du nucléaire civil aurait programmé la fermeture des deux mines d'uranium exploitées à Arlit et pourrait reporter l'exploitation de la mine géante d'Imouraren. Areva dément.
Des camions transportant de la roche contenant de l'uranium, en 2005, dans la mine à ciel ouvert d'Arlit, dans le nord du Niger. (Photo Pierre Verdy. AFP)
publié le 9 décembre 2013 à 19h17
(mis à jour le 9 décembre 2013 à 23h06)

Bye-bye Niger ? L'avenir d'Areva dans ce pays du Sahel, où le numéro 1 mondial du nucléaire civil exploite des mines d'uranium depuis plus de quarante ans, paraît de plus en plus incertain. D'après nos informations, Areva aurait décidé de fermer la Cominak, l'une des deux sociétés d'exploitation installée à Arlit (Nord-Niger), dans les deux ou trois ans qui viennent. De source concordante, la fin de l'autre société, la Somaïr, serait quant à elle programmée «d'ici six à huit ans», soit à la fin de cette décennie. Contactée par Libération, la direction d'Areva ne réfute pas ces informations, tout en évoquant «des échéances plus lointaines». Dans les documents officiels publiés par Areva en 2012, il était prévu d'exploiter les deux mines pendant quinze ans encore.

Dans la soirée de lundi, Areva a démenti à l'AFP envisager son retrait du Niger. «Ces mines ont une durée de vie, mais les fins d'exploitation de Somaïr et de Cominak ne sont pas à des échéances rapprochées et cela dépendra des conditions de marché, on ne peut pas donner de date gravée dans le marbre», a indiqué à l'AFP un porte-parole d'Areva, interrogé sur ces informations.

Le porte-parole du groupe nucléaire public a en outre démenti catégoriquement que le groupe envisagerait de retarder à nouveau l'ouverture de la mine d'uranium géante d'Imouraren, également située au Niger et prévue dans deux ans. «Nous démentons», a assuré le groupe à l'AFP.

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