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Libération

Centrafrique : les deux soldats tués lors d'une fusillade «à très courte distance»

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Les deux militaires, âgés de 22 et 23 ans, ont succombé à leurs blessures peu après avoir été transportés dans une unité de soins.
Un convoi de soldats français sur la route de Bouar en provenance du Cameroun, le 7 décembre en Centrafrique. (Photo Fred Dufour. AFP)
publié le 10 décembre 2013 à 9h22
(mis à jour le 10 décembre 2013 à 14h59)

Deux soldats français du 8e régiment de parachutistes d'infanterie de Castres (Tarn) sont morts à Bangui, en Centrafrique, dans la nuit de lundi à mardi, ont annoncé les autorités françaises.

Les deux militaires, âgés de 22 et 23 ans, ont été tués lors d'un échange de tirs «à très courte distance» avec des individus munis d'armes légères, a indiqué mardi Jean-Yves Le Drian dans un communiqué. Les soldats de 1e classe Nicolas Vokaer et Antoine Le Quinio, du 8e RPIMa de Castres, sont décédés des suites de leurs blessures à l'antenne chirurgicale de l'aéroport, précise le ministre de la Défense.

«Peu avant minuit, une section de la force Sangaris a été prise à partie à très courte distance par des individus munis d'armes légères d'infanterie», lors d'une patrouille, indique Le Drian. Les militaires ont riposté et deux d'entre eux ont été «grièvement blessés» durant l'échange de tirs. «Ils ont immédiatement été pris en charge par leurs camarades avant d'être évacués vers l'antenne chirurgicale avancée sur l'aéroport de M'Poko, où ils sont décédés des suites de leurs blessures», poursuit le ministre. Jean-Yves Le Drian adresse ses condoléances aux familles des deux parachutistes, auxquels sera rendu un hommage national.

Selon l'état-major des armées, l'échange de feu «extrêmement nourri» a eu lieu vers 23h30 à environ 1 200 mètres à l'est de l'entrée de l'aéroport. Les deux militaires marchaient en tête d'