Le président français François Hollande est arrivé mardi soir à Bangui, placée sous couvre-feu, où deux soldats français ont été tués quelques heures plus tôt lors d’opérations de désarmement de milice. Accompagné notamment du chef de la diplomatie française Laurent Fabius, François Hollande est arrivé à 19h15 à l’aéroport de Bangui, où se trouve la base des forces françaises, en provenance d’Afrique du Sud où il avait assisté à la cérémonie d’hommage à l’ancien président sud-africain Nelson Mandela. Il en est reparti aux alentours de 23 heures.
Le chef de l'Etat s'est recueilli dès son arrivée devant les cercueils des deux paras tués dans la nuit de lundi à mardi dans la ville, alors que Bangui était survolée en permanence par des avions des combats. Il estimé que la mission de la France en Centrafrique était «dangereuse» mais «nécessaire» pour éviter «un carnage».
«L'émotion, elle est évidente après ce qui s'est produit : deux soldats qui sont morts pour la mission qui leur avait été confiée, qui se poursuit, et d'autres soldats qui sont encore en ce moment même, au moment où je suis présent, sur le terrain, pour pacifier cette ville et ce pays», a déclaré le président.
«Il n’était plus le temps de tergiverser»
«Il était temps d'agir (...) Ici même à Bangui près de 400 personnes ont été tuées. Il n'était plus le temps de tergiverser», a décla