Les deux membres encore emprisonnées des Pussy Riot pourraient être libérées grâce à une loi d’amnistie qui s’appliquerait à de nombreux détenus, à l’exception notable de l’ex-oligarque et critique du Kremlin Mikhaïl Khodorkovski, selon un projet de loi publié mardi.
Libérable l'an prochain après avoir déjà purgé dix ans de prison pour escroquerie et fraude fiscale, Khodorkovski pourrait au contraire voir sa détention prolongée, le parquet général enquêtant sur plusieurs autres affaires impliquant l'ex-magnat du pétrole.
La Chambre basse du Parlement russe (Douma) a publié mardi un projet de loi d’amnistie dont bénéficieraient les deux Pussy Riot Nadejda Tolokonnikova et Maria Alekhina, trois mois seulement avant leur libération à l’issue d’une peine de deux ans de camp.
A (re)lire : La «lettre du goulag IK-14», écrite en prison par Nadejda Tolokon-Nikova et publiée dans Libération en septembre
Ce projet ne mentionne aucun cas particulier mais précise que l’amnistie s’appliquera à des personnes condamnées à des faits mineurs, tels le hooliganisme, ou inculpées de charges mineures.
Les «Artic 30» de Greenpeace aussi concernés
Les Pussy Riot avaient été condamnées en 2012 pour hooliganisme après avoir chanté une «prière punk» critiquant le président