«Fausse alerte à la bombe sur le vol 385 d'Air France Caracas-París. Départ reprogrammé pour ce dimanche, passagers hébergés» pendant la nuit, a écrit sur Twitter la direction de l'aéroport. «Nous avons reçu des informations des services de renseignement français (...). On pense qu'un explosif aurait été placé pour exploser au cours d'un vol Caracas-Paris ou Paris-Caracas», avait déclaré dans la nuit le ministre vénézuélien de l'Intérieur et de la Justice, Miguel Rodríguez Torres, à la télévision officielle.
A Paris, le porte-parole du ministère de l'Intérieur avait confirmé à l'AFP que «les services de sécurité français (avaient) reçu une information faisant état de menaces sur la liaison entre Caracas et Paris». Cette information a été transmise, en vertu du «principe de précaution» aux autorités vénézuéliennes, avait ajouté ce porte-parole, Pierre-Henry Brandet, précisant que les services de sécurité français continuaient de travailler «pour établir la réalité ou non de la menace». L'avion devait décoller de l'aéroport de Maiquetía samedi à 19h25.
Une équipe de 65 membres de l'unité antiterroriste du Service de renseignement vénézuélien avait été déployée pour une «inspection exhaustive» de l'appareil d'Air France et du terminal de l'aéroport. «Nous allons inspecter l'avion au millimètre près, et le vol sera ensuite reprogrammé. Nous présentons nos excuses aux passagers et aux passagères, mais nous remplissons notre