Le Brésil a tranché mercredi en faveur de l’avion de chasse suédois Gripen NG aux dépens du Rafale français et du F/A-18 Super Hornet américain pour un contrat d’achat de 36 appareils estimé à plus de cinq milliards de dollars.
«Après avoir analysé tous les faits, la présidente Dilma Rousseff m'a chargé d'informer que le vainqueur (...) était l'avion suédois Gripen NG», a déclaré Celso Amorim, ministre brésilien de la Défense, au cours d'une conférence de presse donnée peu après la révélation de l'information par les médias locaux.
Le ministre a précisé que le «choix était fondé sur l'équilibre entre trois points : le transfert de technologie, le prix de l'avion et le coût de son entretien». Il a ajouté que la négociation du contrat avec l'avionneur suédois Saab prendrait encore du temps.
Un avion trop cher
L’avion de combat français de Dassault-aviation était en compétition avec le F/A-18 Super Hornet de l’américain Boeing et le Gripen NG pour cet appel d’offres lancé il y a plus de dix ans et émaillé de plusieurs reports, notamment en raison de coupes budgétaires.
La présidente brésilienne a ainsi opté pour l’avion considéré par les experts comme le moins cher. Selon la presse locale, il avait également la préférence des militaires brésiliens. Le choix du Gripen NG a toutefois créé la surprise car les analystes tablaient plutôt sur un duel Dassault-Boeing.
L'une des principales exigences du contrat était un transfert de technologie total afin de pouvoir à terme fabriquer ces avi