Censée trouver une issue à près de trois ans de conflit, la conférence de paix internationale sur la Syrie devrait s'ouvrir le 22 janvier en Suisse mais elle débutera à Montreux, et non pas à Genève comme initialement prévu, en raison de problèmes de logistique hôtelière et sera présidée par le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-Moon. Une trentaine de pays ont été invités. D'ici là, les préparatifs se poursuivent pour réunir régime et opposition autour d'une même table. Nul ne se fait trop d'illusions. «Avec mes amis ministres européens, nous travaillons à son succès mais on peut avoir beaucoup de doutes. Et si malheureusement le succès n'est pas au rendez-vous, cela signifie que ce pays martyr va continuer de souffrir et les pays voisins aussi», a ainsi rappelé samedi le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius. Cette conférence devrait théoriquement amorcer un processus de transition en Syrie.
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