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Libération

Attentat meurtrier à la voiture piégée en Egypte

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L'attaque, qui visait des bureaux des forces de sécurité dans le nord du pays, a fait 14 morts. Les autorités ont aussitôt pointé du doigt les Frères musulmans, qualifiés d'«organisation terroriste».
Devant le directorat de la sécurité de Daqahleya, dans le nord de l'Egypte, le 24 décembre. (Photo Mohamed Abd El Ghany. Reuters)
par AFP
publié le 24 décembre 2013 à 8h57

Une voiture piégée a tué 14 personnes mardi en Egypte, les autorités intérimaires dénonçant une tentative d'entraver la transition promise par l'armée lors de la destitution début juillet du président islamiste Mohamed Morsi dont la première étape est un référendum constitutionnel prévu mi-janvier.

Peu après cet attentat sanglant contre un bâtiment de la police dans le nord du pays, un conseiller du Premier ministre Hazem Beblawi affirmait à l'agence officielle Mena que le chef du gouvernement avait qualifié les Frères musulmans, la confrérie de Mohamed Morsi, d'«organisation terroriste». Cette déclaration, à forte portée politique à l'approche du référendum que les Frères musulmans ont appelé à boycotter, ne devrait toutefois pas entraîner de conséquences dans l'immédiat pour la confrérie, déjà interdite en vertu d'une décision de justice pour laquelle un appel au fond est encore attendu.

Les nouvelles autorités dirigées de facto par les militaires accusent régulièrement la confrérie d'aider et de financer les auteurs des attaques contre les forces de l'ordre, quasi-quotidiennes depuis l'éviction du premier président élu démocratiquement d'Egypte le 3 juillet. Toutefois, Mena a ensuite publié des déclarations de Beblawi lui-même, dans lesquelles il n'accuse cette fois plus la confrérie directement. Il y réaffirme que «le terrorisme ne parviend