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Libération

Les 30 de l'Arctic Sunrise commencent à recevoir leurs amnisties

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Après avoir amnistié les Pussy Riot et gracié l'ex-oligarque Mikhaïl Khodorkovski, la justice russe a commencé à lever les poursuites engagées contre l'équipage du navire de Greenpeace.
Des blocs de glace ornés des portraits des membres d'équipage de l'Arctic Sunrise, lors d'une manifestation de Greenpeace demandant leur libératioon, le 14 novembre à berlin. (Photo Tobias Schwarz. Reuters)
par AFP
publié le 24 décembre 2013 à 15h22

La justice russe a commencé à mettre fin aux poursuites contre les militants de Greenpeace, inculpés de «hooliganisme» après une action dans l'Arctique, conséquence de la loi d'amnistie votée en Russie la semaine dernière. «La première personne des 30 membres d'équipage de l'Arctic Sunrise a appris que le comité d'enquête avait mis fin aux poursuites le visant», a indiqué un porte-parole de Greenpeace, Aaron Gray-Block, dans un communiqué, précisant qu'il s'agissait d'un homme. Il s'agit du Britannique Anthony Perrett, selon Greenpeace.

Un peu plus tôt, une autre porte-parole de l'ONG, basée en Russie, avait annoncé que trois militants avaient déjà été notifiés de la fin des poursuites à leur encontre. «Ils seront libres de quitter la Russie une fois qu'ils auront le bon tampon dans leur passeport de la part des services de migration», a ajouté Gray-Block. Sur les trente personnes, 26 ne sont pas Russes. Jusqu'à présent, ces personnes n'avaient pas pu quitter le territoire russe.

Ayant été arrêtées en mer par un commando des forces russes, elles n'ont pas dans leur passeport de visa témoignant de leur entrée légale en Russie et ne pouvaient donc pas quitter le pays. «Nous savons qu'obtenir ces tampons serait le plus beau cadeau de Noël (...) et nous espérons que cela arrivera rapidement, mais d'ici là, nous ne pouvons dire quand ils partiront», a ajouté le porte-parole.

Khodorkovski et les Pussy Riot

Les trente membres d’équipage du navire de Greenpeace ont signé