L'essentiel
Les violences se sont encore accrues au cours des derniers jours en Centrafrique entre combattants de la Séléka et milices chrétiennes, faisant des dizaines de morts et poussant les forces françaises à se déployer largement dans Bangui, où elles ont sécurisé deux quartiers.
Vendredi matin, un calme relatif semblait toutefois revenir dans la capitale centrafricaine.
La journée de jeudi a également été marquée par la découverte, révélée par Libération et France Info, d'une fosse commune contenant trente cadavres, certains portant des traces de torture et dont le décès remontait à quatre ou cinq jours, à proximité du QG de la Séléka, l'ancienne rébellion désormais au pouvoir.
• Au moins un civil a été tué et plusieurs enfants blessés vendredi à Bangui par des grenades lancées par des soldats tchadiens de la force africaine qui protégeaient un convoi de leurs compatriotes fuyant la ville, a-t-on appris de sources militaire et humanitaire. «Des éléments tchadiens ont jeté plusieurs grenades sur des civils ce matin, faisant un mort et deux blessés», dans le quartier Fouh, dans le nord de la ville, a expliqué à l'AFP sous couvert d'anonymat une source militaire.
Plusieurs enfants blessés dans cette attaque ont également été admis au complexe pédiatrique de Bangui, selon une source humanitaire, qui n’a pu dans l’immédiat indiquer le nombre d’enfants hospitalisés. Les grenades ont été lancées par les soldats en direction de l