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Libération
Décryptage

Les abords du Caucase russe à nouveau ciblés par une «veuve noire»

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publié le 29 décembre 2013 à 20h46

Aun peu plus d’un mois de l’ouverture des JO de Sotchi au moins 14 personnes ont été tuées et 34 ont été blessées dans un attentat-suicide à Volgograd, à 690 km au sud de Moscou.

Que sait-on de l’attentat ?

Rapidement, le Comité antiterroriste russe (NAK) a confirmé qu’il s’agissait bien d’un attentat-suicide, perpétré par une femme kamikaze. En citant une source au sein des forces de l’ordre, l’agence russe Interfax a même affirmé que la tête de la terroriste présumée a déjà été retrouvée sur place. Le directeur du comité d’enquête, Vladimir Markine, s’est empressé de féliciter le travail des services de sécurité de Volgograd, dont l’efficacité a empêché que les victimes ne se comptent par centaines : en voyant des policiers devant le détecteur de métaux, la kamikaze a actionné ses explosifs avant de pénétrer dans le hall de la gare, bondé de passagers. Le ministère de l’Intérieur précise qu’un policier aurait repéré une femme qui cherchait à éviter le portique de sécurité et se serait lancée à sa rencontre. C’est alors que la détonation a eu lieu (10 kg d’équivalent TNT).

Qu’en est-il du terrorisme en Russie ?

A Volgograd déjà, une femme kamikaze, originaire du Daguestan, est montée, en octobre, dans un car rempli d’étudiants. Bilan : sept morts. Ce sont les attentats les plus meurtriers depuis celui de l’aéroport Domodedovo de Moscou, en 2011 (35 morts). L’année précédente, une double explosion avait