Menu
Libération

Avant les JO, l’Occident met la pression et Poutine lâche du lest

Article réservé aux abonnés
Le Président a fait libérer des opposants, promis des Jeux dans le «respect de l’égalité et de la diversité» et aménagé des «aires de protestation» officielles.
Dans la station balnéaire de Sotchi, au bord de la mer Noire, le 24 décembre 2013. (Photo Maxim Shemetov. REUTERS)
publié le 30 décembre 2013 à 21h26

Pour les JO de Sotchi, qui débutent le 7 février, on craignait surtout l'absence de neige. Mais on en attend 2 à 7 mètres, selon un prévisionniste du nom d'Alexander Frolov, et 450 000 m3 ont été stockés. Pas d'inquiétude, donc, apparemment. Mais une autre menace, plus complexe, inquiète : le terrorisme, face auquel, pour l'instant, le monde sportif ne cède pas à la panique.

C'est un «phénomène mondial dont aucune région n'est à l'abri», a tempéré un porte-parole du Comité international olympique après les attentats de Volgograd. Pour le CIO, la sécurité «est de la responsabilité des autorités locales» et, en la matière, il n'a «aucun doute sur le fait que les autorités russes seront à la hauteur de leur tâche». On imagine mal le CIO dire l'inverse ou renoncer à l'événement à six semaines de son lancement, alors que le pays a investi 40 milliards d'euros en argent public ou privé pour créer les infrastructures nécessaires, record absolu en matière olympique.

Mais comment empêcher des kamikazes d'agir ? C'est impossible. Faute de pouvoir assurer une sécurité absolue, Poutine s'est au moins employé ces dernières semaines à dégager d'autres fronts menaçants. En libérant l'opposant Mikhaïl Khodorkovski ( Libération du 23 décembre) et les Pussy Riot, il a mis fin à des situations susceptibles de nourrir les