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«Les ravisseurs de Vandenbeusch ignoraient qu’il était prêtre»

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Selon des responsables catholiques, l'ex-otage pense que son enlèvement au Cameroun par la secte islamiste Boko Haram n'est pas lié à un conflit interreligieux.
Georges Vandenbeusch dans la résidence de l'ambassadrice de France à Yaoundé, mardi 31 décembre 2013. (Photo Reinnier Kaze. AFP)
publié le 31 décembre 2013 à 17h58

Libéré le 31 décembre, après avoir été retenu en otage pendant un mois et demi au Nigeria, le prêtre catholique français Georges Vandenbeusch devait arriver, très tôt, mercredi matin, à l’aéroport de Villacoublay. L’ancien otage de la secte islamiste Boko Haram sera accueilli, à son arrivée, par le président de la République, François Hollande.

«Je ne pensais pas que sa libération serait aussi rapide mais j'étais confiant, a confié à Libération Mgr Gérard Daucourt, l'évêque de Nanterre dont dépend en France Georges Vandenbeusch. Il y a eu une grande mobilisation des autorités. Le président du Cameroun a été en première ligne dans ces négociations. Comme chrétien, je crois aussi à la force de la prière», a poursuivi le responsable catholique. Mgr Daucourt sera également à l'aéroport de Villacoublay pour accueillir le prêtre à son retour en France. «J'aurais sûrement la gorge nouée quand nous allons nous retrouver avec Georges», a confié l'évêque de Nanterre. L'ancien otage devrait ensuite subir des examens à l'hôpital du Val-de-Grâce avant de retrouver ses proches.

«Il s’est donné à ce peuple»

Dans la journée de mardi, Mgr Daucourt a pu échanger au téléphone avec l'évêque de Maroua, Mgr Philippe Stevens, et un autre prêtre français sur place au Cameroun. Ces derniers ont rencontré brièvement l'ancien otage juste après sa libération. «D'après ce qu'ils m'ont dit, Georges estime qu'il ne faut pas mettre son enlèvement sur le compte d'un conflit interreligieux. Lorsqu'i