Le président iranien Hassan Rohani a déclaré jeudi que la conférence de paix à venir sur la Syrie serait un échec si l’Iran, principal allié régional de Damas, n’y participait pas, ont rapporté des médias iraniens.
Les Etats-Unis et la Russie, à l'origine de la conférence qui doit s'ouvrir le 22 janvier en Suisse, doivent discuter lundi d'une éventuelle implication de l'Iran, que Washington refuse. «Une réunion trans-régionale à laquelle des acteurs influents ne participent pas ne sera pas à même de résoudre la crise syrienne», a déclaré Hassan Rohani lors d'une conversation téléphonique avec le président russe Vladimir Poutine, selon l'agence Isna.
«C'est pourquoi la conférence Genève-2 a déjà échoué avant même d'avoir commencé», a-t-il ajouté, qualifiant l'initiative russo-américaine de «spectacle de négociation». Une trentaine de participants ont été invités à la conférence de paix surnommée Genève-2, déjà maintes fois reportée, et destinée à réunir autour d'une table des représentants du régime et de l'opposition pour tenter de mettre fin au bain de sang en Syrie.
Rôle subalterne
Mais l’Iran, soutien actif du président Bachar al-Assad, n’est pas sur la liste. Le secrétaire général de l’ONU souhaite inviter Téhéran, et la Russie, principal allié de Damas, y tient également.
Les Etats-Unis n'ont pour l'instant proposé qu'un rôle suba