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Libération

RDC : le M23 dément être en voie de résurgence militaire

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Un responsable de l'ONU avait suggéré, lundi, que l'ancienne rébellion congolaise, qui est censée avoir démobilisé ses combattants, pouvait ne pas respecter le processus engagé.
Le chef militaire du M23, Sultani Makenga, à Bunagana, le 2 mars 2013 en RDC. (Photo Michèle Sibiloni. AFP)
par AFP
publié le 15 janvier 2014 à 0h40

L’ex-rébellion congolaise du Mouvement du 23 Mars (M23) a démenti mardi être en voie de résurgence militaire comme l’avait laissé entendre la veille un responsable de l’ONU.

Le mouvement reproche dans un communiqué à Martin Kobler, chef de la Mission de l’ONU en République démocratique du Congo (Monusco), d’avoir imputé «gratuitement» au M23 «des faits graves et non avérés».

Témoignant lundi devant le Conseil de sécurité de l’ONU, Martin Kobler avait fait état d'«informations crédibles selon lesquelles le M23 a continué de recruter» après avoir mis formellement fin à son conflit avec Kinshasa en décembre et était redevenue active dans l’Ituri (territoire du Nord-Est de la RDC). «Il ne suffit pas de dire que vos informations soient crédibles pour qu’elles le soient et deviennent opposables à tous, il faut aussi en apporter la preuve», écrit le M23.

Démobilisation des combattants

Cette rébellion majoritairement tutsi a été active dans la province du Nord-Kivu (Est de la RDC) de mai 2012 jusqu'à sa défaite militaire en novembre 2013 sous le coup d’une offensive de l’armée congolaise soutenue par la brigade d’intervention de l’ONU au Congo.

Elle a depuis lors renoncé officiellement à la lutte armée et promis de s’engager dans un processus de démobilisation de ses combattants, réfugiés au Rwanda et en Ouganda.

Le communiqué du M23 affirme que le Mouvement «tient au strict respect de ses