La présidence égyptienne a fait état jeudi d'une «forte participation» au référendum sur la Constitution, les autorités mises en place par l'armée y voyant une caution populaire à la destitution en juillet du président islamiste Mohamed Morsi.
Le porte-parole du président «a déclaré, devant la forte participation au référendum, que c'était une belle journée pour l'Egypte et la démocratie», selon un communiqué de la présidence, qui ne donne pas de taux de participation.
«Cette participation exprime un rejet du terrorisme, et une affirmation de la part du peuple de sa volonté de réaliser les objectifs de la feuille de route vers l'avenir, ainsi que le développement économique et la stabilité», a estimé la présidence dans son communiqué.
Le oui au référendum constitutionnel en Egypte devrait sans surprise remporter une écrasante majorité. Ce référendum sur la nouvelle Constitution, une révision sans changement majeur de la précédente, s'apparente à un plébiscite pour le très populaire nouvel homme fort du pays, le général Abdel Fattah al-Sissi qui a annoncé qu'il se présenterait à la présidentielle si «le peuple le réclame». Lorsqu'il a annoncé le 3 juillet l'éviction de Mohamed Morsi, il a assuré répondre au souhait de millions de manifestants ayant réclamé son départ le 30 juin, mais les pro-Morsi – réprimés dans le sang – l'acc