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Libération

Ouverture du procès de l'assassinat de Rafic Hariri

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Les quatre accusés, membres du Hezbollah, sont absents. Le procès se déroule à La Haye, au Tribunal spécial pour le Liban.
par AFP
publié le 16 janvier 2014 à 9h58
(mis à jour le 16 janvier 2014 à 12h40)

Le procès de quatre membres du Hezbollah accusés de l’assassinat en 2005 de l’ex-Premier ministre libanais Rafic Hariri s’est ouvert jeudi à La Haye, en leur absence, dans une procédure aux enjeux éclipsés par les violences qui secouent le pays du cèdre. L’audience s’est ouverte quelques heures après qu’un autre attentat à la bombe ait fait au moins trois morts dans un fief du Hezbollah proche de la frontière syrienne.

«Nous allons procéder comme si les accusés étaient présents et avaient plaidé non coupables», a déclaré le juge David Re à l'ouverture de l'audience publique devant le Tribunal spécial pour le Liban. L'attentat contre Rafic Hariri a tué «des passants innocents, un père, un frère, une fille, des amis, une étudiante», a ensuite assuré le procureur Norman Farrell. Le but des auteurs de l'attentat «était de répandre la panique et la terreur à Beyrouth et au Liban», a-t-il également ajouté : «la force de l'explosion a été telle que M. Hariri a été projeté hors de sa voiture».

Rafic Hariri a été tué le 14 février 2005 par l’explosion d’une camionnette piégée sur le front de mer de Beyrouth alors qu’il se rendait à son domicile à bord d’un véhicule blindé. L’explosion, équivalente à celle de 2,5 tonnes de TNT, avait fait 22 autres tués