Les négociations de paix à Genève ont été interrompues mardi matin après la présentation par le régime syrien d'un communiqué accusant les Etats-Unis d'avoir pris la décision d'armer les rebelles. «Il n'y a pas de session cet après-midi ou ce soir. Il y aura une session demain», a déclaré à l'AFP Rima Fleyhane, membre de la délégation de l'opposition.
Selon cette opposante, le médiateur de l'ONU Lakhdar «Brahimi a levé la séance parce que le régime ne coopérait sur aucun sujet». Le vice-ministre syrien des Affaires étrangères, Fayçal Moqdad, a quant à lui, expliqué aux journalistes que la réunion de mardi devait être consacrée à Genève I. «Nous avons dit ensuite qu'il y avait un important développement lié à la décision de l'administration américaine de fournir des armes aux groupes terroristes», a dit Fayçal Moqdad.
«Et nous avons lu un communiqué qui a fait l'objet de discussions, mais l'autre camp a indiqué soutenir la décision américaine», a-t-il dit. Selon ce communiqué que l'AFP s'est procuré, «les Etats-Unis ont pris la décision de recommencer à armer les groupes terroristes en Syrie». Damas désigne indifféremment par le terme «terroristes» tous les groupes rebelles. «Cette décision est une tentative directe d'empêcher toute solution politique en Syrie», ajoute le régime