La Chambre des représentants des Etats-Unis a adopté mardi une mesure républicaine visant à inciter les assureurs à ne plus couvrir les procédures d’IVG, une nouvelle offensive dans la guerre menée par la droite américaine contre l’accès à l’avortement.
Très controversée, la proposition de loi a été adoptée par 227 voix contre 188, la quasi-totalité des démocrates votant contre.
Elle n’a vraisemblablement aucune chance d’être approuvée par l’autre chambre du Congrès, le Sénat, dominé par les démocrates. Mais à un peu plus de neuf mois des élections législatives, l’initiative vise à réaffirmer l’attachement des républicains à ce thème cher à l’électorat conservateur.
L'utilisation de fonds publics fédéraux pour des avortements est déjà interdite aux Etats-Unis, via des amendements et décrets régulièrement renouvelés, mais le texte républicain entend rendre cette interdiction permanente. La seule exception concernerait les cas de viol, d'inceste, ou si l'avortement est nécessaire pour sauver la vie de la mère, un critère moins large que celui de la protection de la «santé» de la femme.
Chantage fiscal contre droit à l'IVG
La nouveauté concerne les couvertures maladies privées auxquelles souscrivent la plupart des Américains, et notamment ceux qui optent ou opteront pour les assurances offertes via la récente réforme du système de santé dite «Obamacare».
Selon le texte, les personnes à bas revenus qui opte