Des combats ont à nouveau éclaté mercredi à Bangui en proie au pillage, où les soldats français avaient déjà abattu la veille une dizaine de combattants Séléka hostiles. La force africaine en Centrafrique (Misca) et les militaires français, qui poursuivent leur opérations de sécurisation, attendent le renfort d'une force européenne dont l'ONU a autorisé l'engagement.
Signe de l’extrême tension persistant dans la ville, une dizaine de combattants Séléka ont été tués mardi matin à la sortie nord de Bangui par les soldats français, pris à partie par les ex-rebelles devant le camp militaire RDOT où ils sont cantonnés, a indiqué mercredi une source diplomatique. Mercredi, des tirs nourris d’armes automatiques, ponctués de détonations sourdes, ont éclaté en fin de matinée dans le quartier du PK-5, dans le centre de la capitale centrafricaine.
Après une trentaine de minutes, ils ont nettement baissé d’intensité puis cessé en milieu de journée, avant de reprendre sporadiquement avant le coucher du soleil, ont constaté des journalistes de l’AFP. L’avenue Koudougou qui s’engouffre dans le quartier mixte Miskine était totalement déserte, pas un véhicule n’y pénétrait.
Les tirs étaient nettement audibles des quartiers voisins du PK-5, le poumon commercial de la capitale centrafricaine, où des centaines de commerces appartenant majoritairement à des m