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Centrafrique : la présidente veut le maintien des forces françaises jusqu'en 2015

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Catherine Samba Panza souhaite que les Français restent au moins jusqu'aux élections prévues en février 2015.
Le général Francisco Soriano, commandant de l'opération français Sangaris, et la présidente centrafricaine Catherine Samba Panza le 5 février 2014 à Bangui. (Photo Issouf Sanogo. AFP)
par AFP
publié le 17 février 2014 à 16h13
(mis à jour le 17 février 2014 à 17h25)

La présidente centrafricaine de transition Catherine Samba Panza souhaite que l'intervention militaire française dans son pays soit prolongée jusqu'aux élections prévues en février 2015, ont annoncé lundi des parlementaires français à la presse à Bangui. «La présidente de transition nous a dit qu'il faut qu'ils (les soldats français) restent jusqu'aux élections, c'est-à-dire le début 2015», a déclaré la présidente de la Commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale, Elisabeth Guigou, qui conduit une délégation de neuf parlementaires à Bangui.

La délégation des parlementaires français a rencontré lundi matin Catherine Samba Panza, qui est ensuite partie pour le Tchad pour une visite de travail de 24 heures, et s’est également entretenue avec différents responsables de l’opération Sangaris et des Nations unies.

L'Assemblée nationale française doit se prononcer par un vote le 25 février sur la prolongation au-delà de début avril de l'opération Sangaris, déclenchée le 5 décembre pour restaurer la sécurité en Centrafrique, plongée dans le chaos et des violences intercommunautaires. Lors du lancement de l'intervention française, début décembre, le président François Hollande avait évoqué une opération «rapide». Mais Paris a décidé vendredi, à la demande notamment du secrétaire général des Nations unies Ban Ki Moon,