De difficiles négociations pour trouver une solution définitive sur la question du nucléaire iranien entre les «5 + 1» (les membres permanents du Conseil de sécurité, Etats-Unis, Russie, Chine, France, Royaume-Uni, plus l’Allemagne) ont commencé hier, à Vienne, auprès de l’Agence internationale pour l’énergie atomique (AEIA).
Quel est l’enjeu ?
Le compromis signé en novembre à Genève après de laborieuses discussions sous l’égide de Catherine Ashton, la ministre des Affaires étrangères de l’Union européenne, était seulement un accord intérimaire destiné à arrêter les pendules jusqu’à une solution pérenne.
Les Occidentaux soupçonnent le programme nucléaire iranien d'avoir des buts militaires. En échange de la levée d'une petite partie des sanctions internationales qui étouffent son économie, Téhéran avait accepté de geler certaines activités, notamment l'enrichissement à 20%. Le plus ardu commence donc maintenant. «Nous avons réussi à arrêter la pendule à minuit mois cinq, il s'agit maintenant de faire reculer les aiguilles et de s'assurer que l'Iran renonce à la bombe», résume un diplomate.
L’enjeu est de taille : le retour de l’Iran dans la communauté internationale après dix ans de bras de fer sur le nucléaire, et aussi la fin de trente-cinq ans de crise diplomatique avec Washington.
Quelles sont les chances de parvenir à un accord ?
Le délai prévu est de six mois à un an. «Il y a autant de p