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Libération

Le Venezuela toujours plongé dans la violence

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Les forces de l'ordre ont dispersé des manifestants anti-gouvernement mercredi soir à Caracas, où les heurts des deux dernières semaines ont déjà fait quatre morts.
par AFP
publié le 20 février 2014 à 9h22

Des centaines de manifestants ont été dispersés par la police dans la nuit de mercredi dans l’est de Caracas en marge d’une manifestation contre le gouvernement vénézuélien après 15 jours de crise qui a fait quatre morts, tandis que l’un des principaux opposants devait être auditionné dans la prison où il est détenu.

De son côté, le président américain Barack Obama a condamné mercredi la violence au Venezuela et appelé Caracas à libérer les manifestants arrêtés. Mercredi soir, les forces de la police antiémeute ont fait usage de gaz lacrymogènes et de tirs au plomb sur des centaines de manifestants qui voulaient bloquer une avenue dans le quartier de Chacao dans l’est de la capitale en brûlant des poubelles, comme cela avait été le cas la veille.

La comparution du dirigeant radical Leopoldo Lopez, l’un des principaux acteurs de deux semaines de crise, avait été dans un premier temps attendue au Palais de Justice devant lequel s’étaient réunis une dans la journée une centaine d’opposants et d’étudiants.

Mais dans la soirée le parti Volonté Populaire, que dirige Lopez, a indiqué sur son compte Twitter que le «Tribunal se déplacera à la prison militaire de Ramo Verde pour auditionner Leopoldo Lopez». Le tribunal a décidé de changer le lieu de l'audience parce que, selon lui, «la vie de Leopoldo pourrait être en danger», a déclaré à la presse son avocat Juan Carlos Gutiérrez.

Lopez, 42 ans, fondateur du parti Voluntad Popular (droite) s’était rendu la veille aux au