Les Jeux olympiques d'hiver de Sotchi touchent à leur fin et l'heure du bilan est arrivée. Les critiques pleuvent, le climat est inadapté, les hôtels en piteux états et les travées désertes, en bref, ces Jeux sont un échec. Mais, bien pire, les droits de l'homme ont été bafoués et l'environnement littéralement saccagé. Il faut en tirer les conséquences pour l'avenir : le Comité international olympique (CIO) doit assumer ses responsabilités.
Les dommages causés à l'environnement étaient pourtant prévisibles et annoncés. La commission d'évaluation du CIO avait d'ailleurs relevé les faiblesses de la candidature de Sotchi à ce propos, tout en se contentant de vagues promesses en retour. Plus les chantiers avançaient, plus les abus envers les droits de l'homme et l'environnement se faisaient explicites. A tel point que le Pnue (Programme des Nations unies pour l'environnement), pourtant partenaire du CIO dans la mise en œuvre des critères environnementaux, a, dès 2010, tiré la sonnette d'alarme. Les quelques activistes assez courageux pour se confronter aux moulins à vent de l'administration poutinienne ont été persécutés, mais toujours suffisamment petitement pour ne pas att