Menu
Libération

Damas prêt à un accès humanitaire sous conditions

Article réservé aux abonnés
Le gouvernement syrien accepterait de coopérer à la mise en œuvre d'une résolution de l'ONU si sa souveraineté est respectée, militants et ONG restent sceptiques.
par AFP
publié le 23 février 2014 à 18h59

Damas s'est dit prêt à coopérer à la mise en oeuvre d'une résolution de l'ONU sur l'accès humanitaire si sa souveraineté est respectée, militants et ONG exprimant de leur côté leur scepticisme.

Cette résolution non contraignante a été adoptée samedi par le Conseil de sécurité à une rare unanimité: la Russie, fidèle allié du régime de Bachar al-Assad, ayant finalement accepté de voter une version amendée du texte, après avoir fait planer la menace d'un veto.

La résolution 2139 appelle toutes les parties au conflit à lever immédiatement les sièges des zones peuplées et réclame la fin des attaques contre les civils. En outre, elle «exige que toutes les parties, et en particulier les autorités syriennes, autorisent sans délai un accès humanitaire rapide, sûr et sans entrave».

Damas exige «le respect de la souveraineté nationale»

Dimanche, le ministère syrien des Affaires étrangères s'est dit «prêt à coopérer avec le représentant de l'ONU et les organisations humanitaires internationales afin de (trouver) les mécanismes garantissant l'application de la résolution». Mais il a mis en garde, soulignant que sa mise en oeuvre devait se faire dans «le respect de la souveraineté nationale, du rôle de l'Etat et des principes de neutralité et d'honnêteté». Damas a par ailleurs jugé nécessaire que «les causes de la crise humanitaire» soient traitées, dénonç