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Ulrike Haider, une autre fille à papa pour l'extrême droite européenne

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L'Autrichienne sera tête de liste du BZÖ aux élections de mai, pour sauver le parti et défendre la mémoire du sulfureux Jörg Haider.
Ulrike Haider et sa mère, lors des obsèques de son père Jörg, le 18 octobre 2008, tué dans un accident de voiture à la sortie d'un bar gay. (© Daniel Raunig / Reuters)
publié le 26 février 2014 à 12h24

Le prochain groupe parlementaire d'extrême droite après les élections européennes de mai pourrait bien devenir un club de filles à papa. Après l'eurodéputée Marine le Pen, elle aussi candidate, l'aînée des Haider a annoncé aujourd'hui, dans le quotidien populaire autrichien Kronen Zeitung, qu'elle sera tête de liste du parti moribond BZÖ. Comme la Française, Ulrika Haider-Quercia, 37 ans, a hérité d'une certaine ressemblance physique avec le paternel. Et affirme que la politique, «elle a cela dans le sang».

Cette juriste mariée à un Italien vit, semble-t-il, plus souvent à Rome que dans le fief de Carinthie de son défunt tribun de père. Sa mission sera de conserver l’unique siège de la formation, en perte de vitesse catastrophique, et qui devait définitivement sortir de la scène politique à l’occasion de l’échéance électorale.

Haider, un mythe à défendre

Un problème de taille donc, pour l'agressif et efficace Heinz-Christian Strache, le chef du parti concurrent FPÖ, qui est donné en tête des sondages et qui doit fulminer devant le clan Haider, car la sœur était déjà, par le passé, venue au secours électoral du frère.

Ulrike Haider-Quercia, qui se présente comme étant de la «génération Erasmus», veut faire fructifier l’hérita