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Libération

Maduro ouvre un «dialogue national» au Venezuela

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Le leader de l'opposition, et les représentants de la grogne étudiante qui secoue le pays depuis plusieurs semaines n'ont semble-t-il pas été conviés.
par AFP
publié le 27 février 2014 à 7h46

Confronté à trois semaines de protestations contre sa gestion et de manifestations étudiantes émaillées de violences, le président du Venezuela Nicolas Maduro a ouvert mercredi soir un «dialogue national» dont le grand absent est le chef de file de l'opposition, Henrique Capriles.

A l'ouverture de la réunion convoquée au palais présidentiel de Miraflores, Nicolas Maduro a lancé un avertissement contre une escalade de la violence et appelé une nouvelle fois toutes les parties à dialoguer. Il a également dénoncé l'absence de représentants de l'opposition autour de la table, aux côtés de délégués de l'Église, du patronat, d'intellectuels, de journalistes, de députés et de gouverneurs de province. En prélude à la réunion, pouvoir et opposition ont mobilisé dans la rue, notamment à Caracas.

Alors que quelque milliers de manifestants, en majorité des femmes, ont marché sur une caserne de la Garde nationale, demandant de «désobéir aux Cubains, une armée d'invasion qui donnent les ordres», une foule de paysans «chavistes» s'est rassemblée devant le palais présidentiel de Miraflores pour assister à un discours du président Nicolas Maduro, vêtu d'un chemise sable et d'un chapeau de paille.

La coalition d'opposition de la Table de l'unité démocratique (MUD) a indiqué au cours de l'après-midi dans un courrier signé de son secrétaire exécutif, Ramon Aveledo, qu'elle ne participerait pas à «un simulacre de dialogue».

Les modalités