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Libération
Récit

Chine : des arrestations après le carnage de la gare de Kunming

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Vingt-neuf personnes ont été tuées au couteau samedi. L'attaque, qui a profondément ému les autorités, est attribuée à des terroristes islamistes ouïghours.
publié le 4 mars 2014 à 12h28

La police chinoise a annoncé l'arrestation de trois personnes suspectées de faire partie du «gang de terroristes» ouïghours qui a tué, à l'aide de couteaux, 29 voyageurs dans la gare de Kunming samedi soir, en blessant 143 autres, dont plusieurs sont dans un état toujours critique.

Les assaillants, au nombre d' «une dizaine» selon les premiers témoignages, n'étaient en fait pas plus de huit, dont deux femmes, selon les autorités. Quatre d'entre eux ont été abattus sur le champ, et un cinquième, une femme, a été capturée. Leur «leader» a été identifié, écrit l'agence Chine nouvelle qui, sans autre détail, a livré son identité: Abdurehim Kurban.

Selon Pékin, les assaillants sont des terroristes islamistes ouïghours. Des drapeaux  liés au Mouvement islamique du Turkestan oriental (Etim) ont été trouvés sur les lieux de l'attentat, a affirmé un porte-parole officiel. L'Etim est un groupement classé terroriste par la Chine. Après les attentats du 11 septembre 2001, les Etats-Unis ont également classifié l'Etim comme «groupe terroriste» (son chef présumé, Abdul Haq, membre d'al-Qaeda, aurait été abattu en 2010, au Pakistan ou en Afghanistan, par un drône américain de la CIA). Pékin avait également attribué à l'Etim l'attentat perpétré par trois Ouïghours,