Et si le Kuala Lumpur-Pékin de la Malaysia Airlines ne s’était pas écrasé samedi dernier, mais avait été détourné par une personne à bord sachant piloter… voire par l’un (ou les deux) pilotes de l’appareil ? Cette nouvelle hypothèse a ravivé l’espoir des familles des 227 passagers du vol MH370, regroupées dans l’hôtel Lido de Pékin et cruellement ballottées depuis une semaine entre désespoir, fausses nouvelles et absence d’information factuelle.
Les enquêteurs envisagent en effet depuis vendredi la piste d’un détournement du Boeing 777 en direction de l’archipel des Andaman, selon des sources proches de l’enquête citées par l’agence Reuters.
Des enregistrements de «radars militaires» montrent qu'un appareil non identifié, que les enquêteurs supposent être le MH370, a été détecté traversant d'est en ouest la péninsule malaisienne, suivant une route presque à l'opposé de Pékin, sa destination initiale.
«Sabotage». L'avion était invisible aux radars civils car ses moyens de communication (transpondeurs) avaient sans doute été volontairement coupés, selon l'une des sources citées par Reuters. L'appareil a ensuite emprunté des couloirs aériens commerciaux siglés N571 et P628 sur les cartes de navigation. Il s'est rendu au nord d'Aceh (Indonésie), puis au sud de Phuket (Thaïlande), avant de repartir vers l'ouest en direction des îles Andaman (Inde), la route habituellement suivie par les long-courriers à destination du Moyen-Orient. Seul