Le scénario d’un changement «délibéré» de la trajectoire du vol MH370 suivie pendant près de sept heures de vol après rupture des contacts avec le contrôle aérien place au centre de l’enquête les pilotes et les passagers, dont deux avaient des passeports volés. Le Premier ministre de Malaisie a annoncé samedi que des données de radars et de satellites indiquaient une désactivation des systèmes de communication et un changement radical du cap du Boeing 777 de Malaysia Airlines.
L'appareil a continué sa route pendant près de sept heures après avoir disparu des écrans des radars civils. Les mouvements de l'appareil «sont cohérents avec une action délibérée de quelqu'un à l'intérieur de l'avion», a déclaré Najib Razak, lors d'une conférence de presse. Les enquêteurs ont par conséquent «déplacé leur enquête sur l'équipage et les passagers».
Depuis les attentats du 11 septembre 2001, l'Organisation internationale de l'aviation civile a fixé des règles de sécurité très strictes pour les cockpits. Leurs portes blindées doivent être verrouillées de l'intérieur avant le décollage. «Pour moi, il n'y a que quelques scénarios possibles», déclare Paul Yap, expert en aviation à l'école Temasek Polytechnic de Singapour. «Première hypothèse, "l'action délibérée" est l'œuvre d'un des deux pilotes, ou des deux», dit-il. «Ou alors, des terroristes obligent les pilotes à changer de trajectoire et coupent par la force les transbordeurs, en menaçant p