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Libération
Récit

Le mystère plane encore sur l’avion fantôme

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Le Boeing de la Malaysia Airlines reste introuvable. Les communications auraient été désactivées à bord.
Un avion malysien participant aux recherches pour tenter de retrouvr le Boeing 777 disparu. (Photo AFP)
publié le 16 mars 2014 à 20h36

«Qui ? Pourquoi ? Où ?» : l'interrogation qui s'affichait, hier, en une du quotidien malaisien New Straits Times résume bien la perplexité des enquêteurs, après la disparition de l'avion de Malaysia Airlines, qui a quitté les écrans radars le 8 mars, une heure après avoir décollé de Kuala Lumpur à destination de Pékin. «Nous n'avons pas beaucoup d'indices : pas d'avion, pas d'épave, pas beaucoup de données de l'appareil», confessait ce week-end sur place un expert américain. Les recherches rassemblent 25 pays, dont la France qui a envoyé 3 enquêteurs. Mais les dernières pistes envisagées renforcent encore le mystère.

Les limiers malaisiens ont en effet désormais la certitude que les communications ont été désactivées et que le Boeing 777 a changé de direction «sous l'action délibérée d'une personne à bord». L'avion aurait alors continué à voler pendant près de sept heures pour s'orienter vers l'ouest, selon les dernières données satellites recueillies, ce qui a conduit à réorienter et élargir la zone de recherches, après plusieurs fausses alertes sur des débris repérés. Déconnecter le transpondeur - un émetteur-récepteur automatique - ne présente pas de réelles difficultés, selon un expert interrogé par l'AFP. «La déconnexion a pu être faite par l'équipage ou un passager ayant suivi trois ou quatre leçons de pilotage», a-t-il indiqué.

Plus difficile à fermer en revanche, le système Acars, dont est doté l'avion et qui permet d'échanger des in