On s’attendait à une interminable bataille, comme lors du siège d’Al-Qoussayr, en mai-juin 2013, mais, cette fois, c’est une offensive éclair qui a permis aux forces d’élite syriennes et aux combattants du Hezbollah de s’emparer dimanche soir de la ville stratégique de Yabroud, l’un des plus importants fiefs des insurgés dans la région montagneuse du Qalamoun. Cette chute du dernier bastion rebelle près de la frontière libanaise va permettre aux troupes loyalistes de sécuriser la grande route qui relie Damas au littoral méditerranéen et à Alep, et de couper les lignes d’approvisionnement des insurgés.
Afflux. «Ce fut la bataille la plus difficile que nous avons menée car les rebelles se trouvaient dans la montagne qui entoure la ville et dans les immeubles de Yabroud. Il a fallu d'abord s'occuper des collines puis, samedi, nous sommes entrés par l'est de la ville jusqu'au centre sportif, et aujourd'hui nous avons fini le travail», a précisé un officier syrien cité par l'AFP.
Pour le Front al-Nusra, l'une des principales organisations rebelles et la branche syrienne d'Al-Qaeda, la défaite est d'autant plus sévère qu'il avait promis de défendre la ville avec acharnement et de «transformer Yabroud en cimetière pour les assaillants». Or ses lignes de défense, renforcées par des centaines de jihadistes venus de l'étranger, ont été rapidement enfoncées, si bien que la bataille n'a duré que quarante-huit heures.
Parallèlement, se