Un sport aussi absurde ne pouvait que séduire les Britanniques. Dimanche dernier, une foule enthousiaste a suivi à Dorking, dans le Surrey, le septième championnat du «porter de femme», qui a rassemblé pas moins de cinquante couples.
Le but de la compétition est simple : parcourir un trajet de 380 mètres semé d'obstacles, dont 50 mètres d'ascension et 50 mètres de descente, en portant sa compagne. De quelque manière que ce soit. Le tout étant de ne pas poser son «fardeau» à terre. Il y a la méthode du sac à dos (à cheval sur le dos), celle du pompier (tête en bas sur une épaule) ou, la plus prisée, la méthode dite estonienne. Elle consiste à porter dans son dos la femme la tête en bas, les jambes glissées sur les épaules et les bras enlaçant la taille de l'homme.
Cette année, c’est Rich Blake Smith, et sa compagne Anna, 55 kilos, qui on remporté la course. Le couple a battu de peu le Lituanien Vytautas Kirkliauskas et sa femme Neringa Kirliauskiene (52 kg), troisièmes l’an dernier aux championnats du monde.
Les vainqueurs empochent une barrique de bière, 250 livres et une qualification pour les championnats du monde en juillet à Sonkajärvi en Finlande.
L'origine de la course au Royaume-Uni remonte au VIIIe siècle avant JC et à l'invasion du nord-est des îles britanniques par les Vikings. Ces derniers, peu renommés pour leur délicatesse, auraient tout détruit sur leur passage et embarqué dans la foulée et sans cérémonie toutes les jeunes filles croisées su