Le président intérimaire égyptien Adly Mansour a promis d'aider à régler l'affaire du procès controversé du journaliste australien d'Al-Jazeera Peter Greste, dans une lettre qualifiée d'«encourageante» par la rédaction de la chaîne qatarie.
Peter Greste et ses confrères égypto-canadien Mohamed Fadel Fahmy et égyptien Baher Mohamed, arrêtés en décembre, sont poursuivis par la justice égyptienne pour diffusion de fausses nouvelles et d’aide aux Frères musulmans dont est issu le président destitué par l’armée Mohamed Morsi. Au total, 20 personnes présentées par le Parquet comme des journalistes d’Al-Jazeera sont jugées dans cette affaire alors que la chaîne assure que seules neuf travaillent pour elle.
Adly Mansour, désigné après la destitution le 3 juillet de Mohamed Morsi, a indiqué qu'il «n'épargnera aucun effort en faveur d'un règlement rapide de cette affaire, en conformité avec la loi et qui garantit la réunion de la famille (de Greste) dans un futur proche».
«Nos journalistes faisaient leur travail»
Cette lettre en anglais et en arabe, dont une copie a été obtenue mardi par l’AFP, a été envoyée par Adly Mansour à la famille du journaliste australien. La présidence égyptienne a confirmé l’envoi de cette lettre.
Un porte-parole d'Al-Jazeera a estimé que cette lettre était un «signe encourageant» et montrait que «nos journalistes faisaient leur travail». «Nous attendons des autorités qu'elles tiennent leurs promesses et libèrent nos journalistes», a ajouté ce porte-parole da