Un général et un colonel de l’armée, ainsi que cinq jihadistes, ont péri mercredi dans de nouveaux combats au nord du Caire, alimentant la spirale des violences entre les insurgés islamistes et l’armée depuis qu’elle a destitué le président Mohamed Morsi.
Plus de 200 policiers et soldats ont péri dans les attaques quasi-quotidiennes contre les forces de sécurité depuis le 3 juillet 2013, quand l'armée a renversé l'islamiste Morsi, seul président jamais élu démocratiquement en Egypte et dont les partisans sont la cible d'une sanglante répression depuis.
L'armée et la police ont attaqué mercredi à l'aube un repaire de membres présumés d'Ansar Beït al-Maqdess à Al-Qanatir Al-Khayriya, à une trentaine de kilomètres au nord du Caire, assure le ministère de l'Intérieur dans un communiqué. Ce groupe disant s'inspirer d'Al-Qaeda a revendiqué la plupart des attaques contre les forces de l'ordre. Il est basé dans la péninsule du Sinaï, d'où ses combattants tirent également régulièrement des roquettes sur Israël. «Un général de brigade et un colonel de l'unité des démineurs de l'armée ont péri dans l'affrontement», a indiqué l'armée sur son compte Facebook. Le ministère de l'Intérieur a confirmé l'information dans son communiqué, précisant que les «terroristes»