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La Moldavie presse l'UE d'accélérer ses perspectives d'intégration

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Craignant un scénario ukrainien sur son territoire, le président moldave, Nicolae Timofti, a demandé à Bruxelles la signature rapide d'un accord d'association.
Un bus à Chisinau, le 9 octobre 2013. La Moldavie est le pays le plus pauvre situé sur le continent européen. (Photo Daniel Mihailescu. AFP)
par AFP
publié le 19 mars 2014 à 15h39

Le président moldave, Nicolae Timofti, qui craint une répétition du scénario ukrainien en Moldavie, a pressé mercredi l'Union européenne d'accélérer la signature d'un accord d'association et d'offrir des perspectives claires d'adhésion à son pays. «J'espère que nous aurons le soutien de l'Union européenne pour signer le plus rapidement possible l'accord d'association. C'est important dans le contexte actuel dans la région», a déclaré Timofti après une rencontre avec son homologue roumain Traian Basescu à Iasi, dans le nord de la Roumanie et à la veille d'un sommet européen.

«Mon pays a demandé à l'Union de lui offrir une perspective claire d'adhésion», a-t-il ajouté.

La Moldavie est l’un des deux pays de l’ex-bloc soviétique, avec la Géorgie, à avoir paraphé un accord d’association lors du sommet du Partenariat oriental de l’UE à Vilnius en novembre, après le retrait soudain de l’Ukraine. Cet accord doit être encore finalisé juridiquement avant d’être formellement signé.

Depuis, le pays craint des pressions de la Russie et une répétition de ce qui s’est passé en Crimée dans la région séparatiste prorusse de Transnistrie. Cette région avait fait sécession, avec le soutien de Moscou, à l’issue d’une guerre en 1992, un an après la chute de l’URSS, mais son indépendance n’a été reconnue par aucun pays. La Russie y maintient depuis des soldats, contre la volonté du gouvernement moldave, et malgré l’engagement pris en 1999 de les retirer.

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