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Crimée : les Vingt-Huit réunis à Bruxelles pour évoquer des sanctions contre Moscou

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Dans le même temps, Kiev commence à préparer l'instauration d'un système de visas avec la région russophone désormais sous le giron russe.
par AFP
publié le 20 mars 2014 à 8h24

Les dirigeants européens se réunissent jeudi et vendredi à Bruxelles pour chercher une riposte crédible au rattachement de la Crimée à la Russie, auquel Kiev a réagi en introduisant les visas pour les Russes. Les Vingt-Huit pourraient annuler le sommet Russie-UE prévu en juin à Sotchi, mais ne devraient pas aller jusqu’à des sanctions économiques qui porteraient atteinte à leurs intérêts.

Bruxelles envisage également d’élargir la liste de personnalités russes et ukrainiennes pro-russes frappées d’interdiction de visa et de gels des avoirs. La première annonce de ce genre de sanctions lundi a été accueillie avec ironie à Moscou.

Certains pays, comme la Grèce, la Finlande et la Bulgarie, s’inquiètent pour les livraisons de gaz russe. La France cherche à préserver la vente de deux navires militaires Mistral à la Russie, et le Royaume-Uni l’engouement des sociétés russes pour la City de Londres.

L'intervention de Moscou en Crimée participe d'une «stratégie globale» de la Russie qui pourrait intervenir dans l'Est de l'Ukraine, a affirmé mercredi à Washington le secrétaire général de l'Otan, Anders Fogh Rasmussen. De son côté, Berlin a décidé de suspendre un important contrat conclu avec la Russie par le groupe de défense Rheinmetall, portant sur la fourniture d'un camp d'entraînement complet à l'armée russe.

De son côté, le président américain, Barack Obama, a exclu mercredi une «intervention militaire en Ukraine», tout en promettant de travailler à édifier «une