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Libération

La présence de la Russie dans le G8 remise en question

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En réaction à l'annexion de la Crimée, les pays du G7 vont se réunir lundi afin de discuter de l'exclusion de la Russie du groupe des pays les plus riches de la planète.
Le président russe Vladimir Poutine le 20 mars 2014 au Kremlin. (Photo Alexey Druzhinin. AFP)
par AFP
publié le 24 mars 2014 à 8h57

Les dirigeants de plus de 50 États devaient se réunir lundi à La Haye pour un sommet sur le terrorisme nucléaire éclipsé par la crise ukrainienne et une réunion du G7 qui pourrait exclure la Russie du club fermé des nations les plus riches. Le G7 se réunit lundi soir en marge du sommet nucléaire pour discuter des mesures à prendre contre la Russie, critiquée pour son absorption de la Crimée alors que certains craignent que Vladimir Poutine ne jette son dévolu sur d’autres parties du territoire ukrainien.

Le Premier ministre David Cameron avait soutenu mercredi que Canada, France, Allemagne, Italie, Japon, Royaume-Uni et États-Unis, qui se réuniront sans la Russie, actuelle présidente du G8, devaient discuter de l’exclusion définitive de Moscou. La Russie avait été admise dans le G8 en 1998 en récompense de son choix en faveur de la démocratie dans la Russie post-soviétique.

La chancelière allemande Angela Merkel avait pour sa part assuré jeudi, au sujet du sommet du G8 prévu en juin à Sotchi, que «tant que les conditions politiques ne sont pas réunies (...), il n'y a plus de G8, ni de sommet, ni ce format en tant que tel». Les préparations de ce sommet ont d'ailleurs été interrompues.

Kiev a exprimé dimanche sa peur d’une invasion russe imminente de l’est de l’Ukraine, cœur industriel du pays, alors qu’une nouvelle base militaire ukrainienne en Crimée est tombée samedi aux mains des Russes. La prise de cette base par des soldats d’élite russes, appuyés par des véhicule