Les trois cas de fièvre hémorragique ayant provoqué la mort de deux personnes à Conakry ne sont pas dus au virus Ebola, mais les organisations internationales et les autorités guinéennes s'employaient lundi à éviter une propagation du virus tueur venu du sud.
«Pour l'instant, il n'y a pas de fièvre Ebola à Conakry, mais une fièvre hémorragique dont la nature reste à déterminer», a déclaré à l'AFP le Dr Sakoba Keïta, du ministère guinéen de la Santé, après avoir reçu les premiers résultats d'analyses effectuées à l'institut Pasteur de Dakar dans la nuit de dimanche à lundi.
Ces déclarations contredisent les informations données dimanche par le Fonds des Nations unies pour l'enfance (Unicef) affirmant que la maladie, due à Ebola, s'était «propagée rapidement des communautés de Macenta, Guéckédou, et Kissidougou [sud] à la capitale, Conakry».
Selon le Dr Keïta, «l'institut Pasteur de Dakar a travaillé en urgence toute la nuit dernière sur des échantillons prélevés sur des [cas)] suspects ici à Conakry qui se sont tous avérés négatifs. Dans les prochaines heures les résultats des examens de l'institut Pasteur de Dakar nous en diront plus» sur la nature des cas de fièvre dans la capitale.
Dans un communiqué rendu public lundi à l'issue d'une réunion dimanche à Conakry, le ministère de la Santé et l'Organi