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Au Brésil, les centrales syndicales pour la Coupe du monde

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Selon elles, la compétition de football va créer emplois et revenus, et les manifestations de ses opposants sont «électoralistes».
La construction d'un nouveau terminal à l'aéroport international de Sao Paulo le 8 novembre dernier. (Photo Nelson Almeida. AFP)
par AFP
publié le 25 mars 2014 à 22h52

Les deux principales centrales syndicales du Brésil défendent la tenue de grands événements sportifs dans le pays, comme la Coupe du monde qui débute en juin et les jeux Olympiques de 2016 à Rio, car ils «génèrent revenus et emplois». «Les grands événements ouvrent la possibilité de nombreux investissements publics et privés qui génèrent emplois et revenus et des bénéfices durables pour toute la population», a déclaré mardi l'attachée de presse de la Centrale Unique des Travailleurs (CUT), citant son président, Vagner Freitas. «Peu importe si les travaux entrepris pour améliorer les infrastructures du pays seront livrés avant ou après le Mondial», a ajouté la porte-parole.

Pour la CUT, proche du Parti des Travailleurs (PT au pouvoir), les manifestations organisées récemment contre le Mondial de football sont «électoralistes» en cette année d'élections générales où la présidente Dilma Rousseff, dauphine de l'ancien président Luiz Inacio Lula da Silva, est candidate à sa réélection.

«Ces manifestations sous le slogan "Il n'y aura pas de Coupe du monde" sont électoralistes, manipulées par l'opposition qui n'accepte pas le fait que le gouvernement Lula a obtenu d'organiser les événements au Brésil», a estimé Vagner Freitas, cité lundi par le quotidien Estado de Sao Paulo.

La porte-parole de la CUT a révélé «qu'un adjoint de la présidence de la République était entré en contact avec le