Des dizaines de proches des victimes chinoises du vol MH370 ont manifesté leur douleur et leur colère, mardi, devant l'ambassade de Malaisie à Pékin. Plus tard dans la journée, l'ambassadeur de Malaisie en Chine, Iskandar Sarudin, a essuyé une volée d'insultes lorsqu'il a rendu visite aux familles dans l'hôtel où elles sont accueillies depuis le début de l'affaire.
Nombre de ces familles chinoises sont toujours convaincues que Kuala Lumpur leur cache la vérité et demandent des preuves que l’avion s’est bien abîmé en mer, comme l’a annoncé la veille le Premier ministre malaisien, Najib Razak, sur la foi de nouvelles données satellitaires.
Mais la récupération d'éventuels débris devra attendre. La zone de recherches, dans le sud de l'océan Indien, était balayée ce mardi par des vents violents accompagnés de fortes pluies, des conditions jugées trop dangereuses pour les équipes de recherches, qui ont suspendu leurs opérations pour au moins 24 heures. Malaysia Airlines a fait savoir qu'elle amènerait en temps voulu les familles qui le souhaitent sur la côte australienne, d'où partent les opérations de recherche.
Le mystère encore entier
L'annonce de la Malaisie a mis un terme à l'attente des familles, mais elle ne répond pas aux multiples interrogations entourant la disparition mystérieuse du Boeing 777, qui a brusquement changé de cap à mi-chemin entre les côtes malaisiennes et vietnamiennes, une heure après son décollage. L'appareil, dont les systèmes de commu