Les dirigeants occidentaux devaient à nouveau exprimer mardi leur soutien au gouvernement de Kiev et leur refus de l'annexion de la Crimée par la Russie, au deuxième et dernier jour d'un sommet sur la sécurité nucléaire à La Haye. Lundi, le président américain Barack Obama et ses alliés ont annulé le sommet du G8 prévu en juin à Sotchi afin de sanctionner la Russie pour son intervention dans la péninsule, d'où Kiev a commencé à retirer ses dernières troupes. Les pays du G7 ont en outre prévenu lundi Moscou qu'ils étaient prêts à renforcer les sanctions en cas d'escalade en Ukraine, dans un communiqué commun diffusé à l'issue d'une réunion extraordinaire à La Haye.
De son côté, le gouvernement du Premier ministre japonais Shinzo Abe, qui participe au sommet du G7 à La Haye, a confirmé mardi être prêt à offrir jusqu’à 1 milliard d’euros d’aide à l’Ukraine. Obama devait tenir une conférence de presse en fin de sommet mardi avec le Premier ministre néerlandais, Mark Rutte.
Le G8 sera remplacé par un G7 à Bruxelles, sans la Russie donc, tandis qu’une exclusion définitive du G8, évoquée avant la réunion, n’a finalement pas été entérinée.
Barack Obama et ses collègues du Canada, d’Allemagne, d’Italie, de France, du Royaume-Uni et du Japon ont affiché leur unité en se réunissant pendant une heure et demie à La Haye en marge du sommet sur la sécurité nucléaire