Le gendre de Ben Laden et ancien porte-parole d’Al-Qaeda Souleymane Abou Ghaith a été reconnu coupable mercredi à New York de complot visant à tuer des Américains et de soutien au terrorisme.
Sa peine sera prononcée le 8 septembre. L'imam de 48 ans d'origine koweïtienne, le plus important responsable d'Al-Qaeda jamais jugé par un tribunal fédéral américain, risque la réclusion à perpétuité. «Je ne veux voir aucune démonstration, de personne» dans la salle, avait prévenu le juge, juste avant l'énoncé du verdict en fin de matinée.
Après trois semaines d’un procès où l’accusation avait repassé à l’envi ses diatribes enflammées, il n’a fallu que quatre heures de délibérations sur deux jours aux 12 jurés populaires pour déclarer Abou Ghaith coupable de complot visant à tuer des Américains, complot visant à apporter un soutien à des terroristes et soutien matériel à des terroristes.
Barbe poivre et sel et crâne dégarni, en costume sur chemise bleue à col ouvert, Abou Ghaith, très attentif durant tout son procès, n’a pas montré de réaction particulière à l’énoncé du verdict.
Dans son réquisitoire final, le procureur John Cronan l'avait décrit lundi comme un «confident de confiance», un «messager» qui adhérait pleinement à l'idée d'Oussama ben Laden de tuer des Américains, et s'était fait son porte-voix avec