Le pape François a rencontré jeudi au Vatican pendant une cinquantaine de minutes le président américain pour une première entrevue, centrée sur la lutte contre les inégalités et dont Barack Obama espère des retombées pour sa politique intérieure.
L'entretien a débuté peu avant 10h30, heure française, dans la bibliothèque du Palais apostolique. «C'est merveilleux de vous rencontrer», a dit le président américain au pape dont il s'est dit un «grand admirateur». Souriant, le pape lui a répondu en anglais : «Bienvenue Monsieur le Président.» La rencontre, en présence de traducteurs, a duré plus longtemps que les entretiens habituels avec d'autres chefs d'Etat et de gouvernement.
Le pape semblait grave mais très cordial, au début comme à la fin de l’entrevue. Les deux hommes se sont quittés sur une longue poignée de main, Barack Obama partant comme à regret. Le pape a aussi salué avec chaleur la délégation américaine dont le secrétaire d’Etat John Kerry, qui est catholique.
L'audience devait être suivie par le traditionnel entretien avec le secrétaire d'Etat, chef de la diplomatie vaticane, Mgr Pietro Parolin, pour aborder les sujets plus en profondeur. Pour Obama, son escale à Rome est une parenthèse bienvenue au milieu d'une tournée délicate en Europe et en Arabie saoudite, dominée par la crise ukrainienne et les négociations nucléaires sur l'Iran.
Dans une interview jeudi au Corriere della Sera, Barack Obama a dit être