Menu
Libération

Le libéral Philippe Couillard, nouveau Premier ministre du Québec

Article réservé aux abonnés
Le Parti libéral a remporté 41,5% des suffrages à l'issue des élections législatives dans la province francophone, infligeant un camouflet à la sortante Pauline Marois.
Philippe Couillard, chef du Parti libéral du Québec (PLQ), à Montréal le 1er avril 2014. (Photo Francois Laplante Delagrave. AFP)
par AFP
publié le 8 avril 2014 à 7h46

Le chef du Parti libéral du Québec (PLQ) Philippe Couillard est devenu lundi soir le nouveau Premier ministre de la province francophone après la victoire confortable de son parti, infligeant une gifle à Pauline Marois et au gouvernement indépendantiste sortant. Philippe Couillard, à 56 ans, a réussi le pari de ramener au pouvoir les libéraux, chassés du gouvernement de la province francophone à la fin de l'été 2012 au terme d'un long conflit étudiant. «Tout le Québec a gagné en se donnant un gouvernement stable», a déclaré Philippe Couillard en promettant un «gouvernement compétent, intègre et transparent». 

Stephen Harper, chef du gouvernement fédéral canadien a adressé ses félicitations au nouveau Premier ministre de la Belle province en jugeant que le résultat sorti des urnes montrait «que les Québécois ont rejeté l’idée d’un référendum» sur l’indépendance.

Le grand vainqueur du scrutin législatif a clairement réaffirmé son «attachement à la fédération canadienne» sous les applaudissements de ses partisans rassemblés dans son fief à Saint-Félicien, localité sur le lac Saint-Jean à 300 km au nord de Québec.

Rassemblés aussi à Montréal dans un cabaret, les militants du PLQ ont exulté à mesure que la victoire se dessinait. De toutes origines sociales ou ethniques, les militants ont fêté ce retour au pouvoir d’un parti humilié à la fin de l’été 2012.

La victoire est éclatante pour les libéraux avec une ampleur facilitée par le scrutin uninominal à un tour. Avec 41,5% des suffrages, le PLQ comptera 70 sièges, soit une majorité des 125 de l'hôtel du Parlement, situé aux abords des plaines d'Abraham à Québec, la capitale de la province francophone. Le Parti Québécois (PQ) de