Le gouvernement chinois a décidé de reporter l'envoi de deux pandas, qui devaient être prêtés à partir du 16 avril, pendant une période de dix ans, au zoo de Kuala-Lumpur. Cette décision semble destinée à sanctionner les autorités malaisiennes jugées incompétentes dans les recherches de l'épave du vol MH370 de Malaysian airlines reliant Kuala Lumpur à Pékin. A bord du Boeing, qui a disparu le 8 mars, les deux tiers des 239 passagers étaient chinois. En révélant l'existence de cette singulière mesure de représailles visant son pays, le ministre malaisien de l'Environnement a expliqué: «La Chine attend les résultats (de l'enquête) sur le MH370 ». Pékin a vertement critiqué la Malaisie pour sa gestion de la crise du MH370, allant jusqu'à laisser les familles des passagers manifester devant l'ambassade malaisienne à Pékin.
L'adorable animal, dont il ne reste plus que 1600 exemplaires en liberté et 300 en captivité, sert depuis longtemps de tribut diplomatique. Au 7e siècle, une impératrice chinoise en offrit un couple au Mikado du Japon. En 1941, l'épouse de Chang Kai-shek envoya Pan-dee et Pan-da dans un zoo américain. En 1957, Mao Zedong réitéra le geste pour le zoo de Moscou, puis gratifia Richard Nixon de deux oursons suite sa célèbre visite à Pékin en 1972.
Depuis 1984, la Chine ne fait plus de «cadeaux»: chaque couple de pandas est loué un million de dollars par an (750.000 euros). Un zoo français a reçu le privilège de pouvoir louer un co