Les actions séparatistes menées samedi pour prendre possession de plusieurs bâtiments publics, dans l'est de l'Ukraine, laisse planer peu de doute, à l'ouest, sur l'origine de ces offensives. Ces attaques portent les «signes d'une implication de Moscou», a jugé dimanche l'ambassadrice américaine à l'ONU Samantha Power, menaçant de nouvelles sanctions si celles-ci continuaient. «Cela porte tous les signes de ce que nous avons vu en Crimée, c'est professionnel, c'est coordonné. Rien de local là-dedans. Dans chacune des six ou sept villes où elles sont actives, ces forces font exactement la même chose. Donc sans aucun doute, cela porte les signes d'une implication de Moscou», a affirmé Mme Power sur la chaîne ABC.
Anders Fogh Rasmussen a dénoncé «la réapparition d'hommes masqués avec des armes russes et des uniformes russes sans insignes, comme lors de l'annexion de la Crimée» et «cela est un développement grave», a-t-il affirmé. «J'appelle la Russie a apaiser les tensions et à retirer les très nombreuses troupes, notamment les forces spéciales présentes dans les zones proches de la frontière» avec l'Ukraine. «Toute nouvelle ingérence militaire, sous quelque prétexte que ce soit, aura pour conséquence d'isoler davantage la Russie sur la scène internationale», a-t-il mis en garde.
L'Union européenne, sans accuser directement Moscou d'être intervenu militairement, a sommé la Russie de cesser toutes les tentatives de déstabilisat