Ils ont appelé leur famille et ils vont bien : c'est avec une joie immense et un intense soulagement que leurs proches ont appris samedi matin la libération des quatre journalistes français otages en Syrie depuis dix mois. Leurs familles, leur comité de soutien et les médias où ils travaillent, tous ont exprimé leur bonheur de cette libération qu'ils espéraient pour bientôt, surtout après la libération récente d'otages espagnols. Didier François, grand reporter à Europe 1, le photographe Edouard Elias, Nicolas Hénin, reporter au Point et Pierre Torrès, photographe, avaient été enlevés en Syrie en juin 2013.
«J'ai parlé à Didier, il va très bien, c'est comme si on s'était quitté la veille. C'est Didier François tel que je le connais que j'ai retrouvé au téléphone tout à l'heure», a raconté sur Europe 1 Françoise, sa compagne. «On est très heureux bien sûr, mais on est complètement sonnés», a indiqué par téléphone à l'AFP Josette Dunaud, la grand-mère d'Edouard Elias, qui a élevé le jeune journaliste orphelin de ses deux parents. «On espère pouvoir le serrer dans nos bras.»
«C'est une joie immense, on en pleure», a déclaré le PDG d'Europe 1 Denis Olivennes. Même sentiment pour Arnaud Lagardère, patron du groupe Lagardère, maison mère d'Europe 1. «On est vraiment très heureux. On attend avec impatience de les retrouver (.