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Libération

Damas soupçonné d'attaques avec un produit chimique industriel

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Washington soupçonne le régime syrien d'avoir employé du chlore, d'ordinaire utilisé dans le commerce, et donc non intégré dans le stock d'armes de ce type que le pays est tenu de démanteler.
Un portrait du président syrien Bachar al-Assad sur un mur alors qu'un véhicule des inspecteurs de l'OIAC quitte un hôtel à Damas, le 9 octobre 2013. (Photo Louai Beshara. AFP)
par AFP
publié le 22 avril 2014 à 12h28

Damas est soupçonné par Washington d’avoir utilisé un produit chimique industriel dans des attaques, tout en ayant évacué ou détruit près de 80% de son arsenal chimique en vertu d’un accord russo-américain lui ayant permis d’éviter des frappes militaires américaines.

Sur le plan de la politique intérieure, le régime syrien a fixé au 3 juin l'élection présidentielle, un scrutin d'ores et déjà dénoncé comme une «farce» par l'opposition et qui devrait conduire à la réélection de Bachar al-Assad, en dépit de l'opposition de nombreux Etats réclamant son départ du pouvoir.

Alors que le pays ne cesse de s’enfoncer dans la guerre, Washington et Paris ont indiqué avoir des éléments sur l’utilisation de produits chimiques toxiques à Kafarzita, un bastion rebelle de la province de Hama (centre).

Des militants et l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH) avaient accusé le 12 avril l'armée d'avoir mené une frappe aux barils d'explosifs ayant causé «suffocations et empoisonnements» à des habitants.

Mais la télévision officielle syrienne avait accusé le Front al-Nosra, branche syrienne d'Al-Qaeda, d'avoir attaqué Kafarzita au «chlore toxique». «Nous avons des indications évoquant l'utilisation d'un produit chimique industriel toxique, probablement du chlore, en Syrie ce mois-ci dans le village de Kafarzita, dominé par l'opp